ChatGPT est un outil, un chatbot permettant d’aider à la compréhension d’un code informatique, basé sur le modèle de langage GPT-3 AI, développé par la société OpenAI. Une conversation avec ChatGPT génère du contenu comme s’il s’agissait d’un humain utilisant le langage naturel.
Mais pourquoi le ChatGPT ne devrait-il pas être utilisé dans la rédaction d’un mémoire de fin d’étude ?
Bien que l’outil permette une recherche d’informations extrêmement rapide et plus ou moins précise, il est indispensable de les vérifier en raison de ses limites, le niveau de rigueur augmentant si l’IA est impliquée dans un mémoire.
1. Aujourd’hui, la plupart des outils anti-plagiat utilisés par les universités détectent les informations générées par ChatGPT, grâce à leur récente mise à jour qui décèle l’écriture assistée par l’IA. Certes, les outils d’IA générative tels que ChatGPT facilitent la recherche d’informations, mais ils ne devraient pas être exploités par les étudiants. En effet, son utilisation augmente incontestablement le plagiat dans leurs travaux.
ChatGPT pourrait uniquement être utilisé par l’étudiant qui rédige son mémoire pour rechercher des informations, les contraster, les analyser et en tirer ses propres arguments. Cet outil devrait le motiver à être plus rigoureux dans son analyse.
2. Utiliser ChatGPT pour élaborer la rédaction du mémoire de fin d’étude revient à commettre des fautes d’auteurs. En d’autres termes, le travail ne prouve pas qu’il a été réalisé par l’étudiant, puisqu’il n’a pas consulté de sources académiques, de bases de données révisées, dans lesquelles il peut trouver des articles scientifiques et donc citer des auteurs. Le ChatGPT ne peut pas faire cela car ses réponses ne sont pas basées sur une source, mais il apprend à imiter le langage naturel des êtres humains avec les informations qu’il a obtenues.
3. La rédaction du mémoire permet aux étudiants de démontrer leurs compétences en matière de recherche, telles que la revue de la littérature, l’hypothèse et les objectifs. Le mémoire doit donc présenter un certain niveau d’originalité. Si l’étudiant utilise ChatGPT sans mentionner qu’il a utilisé l’outil, il commet un plagiat.
4. De plus, lorsque les étudiants interrogent ChatGPT sur des idées ou des concepts liés à leur sujet de mémoire, l’IA génère le plus souvent des réponses inexactes ou erronées. En demandant la bibliographie ou la source à partir de laquelle l’information a été extraite, ChatGPT la génère, mais au moment de la vérification, l’étudiant se rendra vite compte que les articles ou les auteurs mentionnés par l’IA n’existent pas.
5. Avec l’arrivée de ChatGPT, les étudiants préfèrent passer plus de temps avec l’outil qu’à interagir avec leurs pairs. Le fait de n’avoir que ChatGPT peut limiter l’interaction avec d’autres personnes, ce qui est toutefois très important dans le domaine de la recherche: le fait d’interagir avec les professeurs ou les experts en la matière devient enrichissante lorsque l’étudiant apprend à connaître son expérience des projets de recherche.
Le chat conversationnel a ainsi des limites, car il fournit des informations biaisées, sans sources, voire inexactes ou erronées.
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